
Les chiens de garde:
Vous connaissez mon amour pour les journalistes.
Je ne parle pas des "pue-la-sueur", tout vermoulus (c'est du Frédéric Dard) des écoles de journalisme, gagnant moins que le SMIG en faisant des heures pas possibles et se prenant des balles de LBD.
Si si ça existe! Il faut bien qu'ils apprennent le métier, et quoi de mieux que quelques mandales pour comprendre au plus tôt que c'est celui qui paye qui fait l'info.
Non mais !
Je ne parle pas de la grande majorité de ceux de la presse écrite qui ont rêvé de ce beau métier et qui pensaient que le quatrième pouvoir était synonyme de liberté, de démocratie et de contre pouvoir. Eux aussi sont soumis aux règles du salariat comme n'importe quel ouvrier de Michelin ou employé de Carrefour. C'est le Rédacteur en Chef qui dit ce qui doit être dit. Il dessine le napperon, le journaliste fait la broderie.
Je parle de ceux qui "bossent" 2 à 3 heures par jour, payés 20 à 50.000 € par mois et qui rabâchent que les smicards sont trop payés.
Je parle de ceux qui font le JT, qui animent les émissions politiques.
Je parle des trucs avec un journaliste qui dirige les " débats ", trois experts ou spécialistes qui justifient l'injustifiable et un faire valoir qui se fait taper dessus par les quatre autres dès qu'il ose montrer un désaccord.
En résumé, de ceux qui " informent " les " citoyens" et donc qui font l'opinion publique.
Ils sont tous pour: plus d'Europe, pro USA et bien entendu pour un système de retraite universel par points.
Ils sont payés et bien payés pour cela.
On les appelle " les chiens de garde ".
Ils sont tout aussi efficace dans le privé que dans le public, mais sur les chaines d'État ils sont encore plus serviles. Ils doivent quotidiennement donner des preuves de leur allégeance. Ce qui les pousse à faire du zèle. Plus l'invité est performant dans ses arguments plus ils sont hargneux, car bien entendu, une fois l'interview terminé le chef lui dira s'il a gagné ou s'il a perdu. S'ajoute à cela la mégalomanie de celui qui veut prouver qu'il est le meilleur, et plus l'adversaire est costaud plus il est contraint d'user du mensonge et de la mauvaise foi. Et on arrive à la perversité, à tordre les mots et les faits.
Ci dessous un parfait exemple d'un " journaliste " très côté (et que j'écoute chaque matin), ne connaissant rien au sujet qu'il prétend traiter, mais qui veut à tout prix avoir raison.
C'est qui le chef !
Donc une petite vidéo de l'interview de Jean Marc Jancovici par Guillaume Erner sur France Culture du 7 Novembre dernier.
Ici
